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Quel âge pour une greffe de cheveux ?

Greffe de cheveux paris

La greffe capillaire est une intervention de chirurgie esthétique qui vise à traiter la calvitie ou la perte de cheveux, et concerne aussi bien les hommes que les femmes. Il est naturel de se demander quel est le bon moment pour envisager une greffe, notamment en fonction de l’âge et du stade d’évolution de la perte capillaire. Voici les points essentiels pour prendre une décision sereine et éclairée.

En quoi consiste la greffe capillaire ?

La greffe de cheveux consiste à prélever des follicules pileux dans une zone du cuir chevelu peu sujette à la calvitie (souvent l’arrière ou les côtés du crâne) avant de les réimplanter dans les zones dégarnies. Il existe principalement deux techniques :

  • FUE (Follicular Unit Extraction) : prélèvement unitaire de follicules à l’aide de micro-instruments, offrant des cicatrices très discrètes.
  • FUT (Follicular Unit Transplantation ou « bandelette ») : prélèvement d’une fine bande de cuir chevelu, puis séparation des follicules pour réimplantation. Les cicatrices sont généralement linéaires.

Le choix de la technique dépend de l’étendue de la perte, de la qualité de la zone donneuse et des attentes du patient.

Quel est l’âge “parfait” pour une greffe capillaire ?

Il n’existe pas d’âge idéal universel pour une greffe de cheveux. En règle générale, l’intervention est recommandée à partir de 25 ans, une fois la calvitie stabilisée. Attendre permet d’obtenir une bonne visibilité sur la progression de la perte capillaire et d’éviter d’effectuer une greffe trop précoce dans un contexte évolutif.

Lorsque la greffe est pratiquée trop tôt (avant 22-23 ans), on court le risque que la chute naturelle des cheveux continue autour de la zone greffée, ce qui peut provoquer des contrastes inesthétiques et nécessiter de futures interventions.

L’importance de l’évaluation personnalisée

Chaque patient doit bénéficier d’une approche individualisée. Le spécialiste capillaire procède à :

  • Un examen de la densité capillaire et de la qualité de la zone donneuse.
  • Une évaluation de l’étendue de la perte et de la rapidité d’évolution du processus.
  • Un recueil des antécédents familiaux et médicaux.
  • Une discussion sur les attentes et les objectifs esthétiques du patient.

Cette démarche permet de définir le moment optimal pour la greffe et d’envisager les alternatives ou les traitements complémentaires.

Les traitements médicaux avant ou en complément

Avant d’envisager la chirurgie, le médecin peut proposer des traitements médicaux pour ralentir la chute : lotions, comprimés, injections ou techniques non chirurgicales (PRP, mésothérapie, microgreffes). Chez certains patients, ces solutions permettent de stabiliser le phénomène et de différer la greffe, voire d’optimiser les résultats futurs.

Conclusion

La greffe capillaire peut transformer l’apparence et la confiance en soi, mais elle doit toujours être envisagée au bon moment et dans un contexte bien stabilisé. Il est conseillé d’attendre au moins 25 ans, de viser une perte de cheveux stable et de privilégier une évaluation personnalisée par un spécialiste. Prendre rendez-vous pour un bilan approfondi est la première étape vers une solution adaptée, durable et rassurante.

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